Kommentar |
Les corps à l’œuvre dans le champ romanesque sont tout d’abord ceux des sujets qui investissent leur vie, leur énergie, voire leur santé dans l’acte d’écrire. Ce sont ensuite ceux des êtres de papier dont la présence somatique ne dépasse pas les effets de réels mis en place par l’écrivant (Barthes), mais dont la représentation invite à une prise en compte de l’origine physique de la pensée (Laferrière), de la poésie (Lambert) et de la conscience (Charles). Nous nous intéresserons aux écritures francophones contemporaines qui s’opposent à la désomatisation de la perception de soi. |