Kommentar |
Dans l’ère de la mondialisation et de l’esclavagisme moderne, l’Afrique subsaharienne est l’une des cibles privilégiées du brutalisme contemporain (Mbembe) après l’avoir été d’un hold up sur son histoire (Ki Zerbo) et sur sa monnaie (Ze Belinda). L’approche théorique sur l’histoire et la philosophie de l’histoire africaines comprendra un volet économique où il sera question de la servitude monétaire de l’Afrique (Nubukpo) que le franc CFA a représentée jusqu’à ce que la France entérine la fin de ce trop voyant pilier de la Françafrique. Le débat est depuis lors ouvert sur les garanties de survivance dont celle-ci se serait dotée avec l’eco. Au plan artistique, nous verrons que, dans l’attente d’une mondialité (Glissant) invoquée par les penseurs de la diaspora, la lutte contre le mondialisme et le brutalisme a trouvé une forme incantatoire dans l’oratorio Hercule de Lubumbashi conçu par le chorégraphe congolais Dorine Mokha et le compositeur suisse Elia Rediger. C’est sur cet opéra helvético-congolais post-documentaire que nous ouvrirons nos travaux. |